Édition du mercredi 3 juin 2015
Pollution automobile : Ségolène Royal veut laisser l'initiative aux maires
La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a annoncé hier au cours d’une conférence de presse les mesures qui vont entrer en vigueur en janvier prochain en matière de lutte contre la pollution automobile. La ministre souhaite donner aux maires les moyens de prendre des mesures adaptées à chaque territoire.
Les épisodes de pollution aux particules fines se succèdent et s’accélèrent. Même si le mois de mai a été frais et pluvieux, ce qui provoque une diminution de la pollution, l’arrivée de l’été va reposer le problème. Ces derniers mois, plusieurs polémiques ont éclaté sur la question de la circulation alternée, notamment entre Ségolène Royal et la maire de Paris, Anne Hidalgo. Finalement, le système qui a été retenu par le gouvernement pourrait mettre tout le monde d’accord : car la ministre va annoncer le lancement de nouvelles pastilles de couleur à poser derrière son pare-brise et donnant – un peu à l’instar de l’étiquetage énergétique pour l’électroménager – le niveau de pollution généré par chaque automobile.
Au lieu de la pastille verte d’antan, il y aura six vignettes, numérotées de un (le moins polluant) à six (le plus polluant), respectivement de couleur verte, jaune, orange, rouge clair, rouge vif et grise. La vignette sera déterminée en fonction de la date de mise en circulation du véhicule : par exemple, tous les véhicules mis en circulation avant le 31 décembre 1996 auront une vignette grise ; et tous les véhicules essence postérieurs au 1er janvier 2011, une vignette verte. Aucun véhicule diesel ne pourra obtenir la catégorie verte.
L’originalité du dispositif tient au fait que l’apposition de ces certificats aura des conséquences différentes selon les villes où rouleront les voitures. En effet, comme l’explique ce matin la ministre de l’Écologie, ce seront les maires qui décideront des mesures qu’ils veulent appliquer en cas de pic de pollution : stationnement gratuit ou voies réservées pour les catégories 1 et 2, par exemple, ou limitation de circulation pour les catégories 5 et 6. « J'ai créé dans la loi les zones à circulation restreinte décidées par les maires, poursuit Ségolène Royal. Ce nouveau certificat de qualité de l'air leur permettra justement de restreindre la circulation en tenant compte du niveau de pollution ou de donner des avantages aux transports propres. »
Autre originalité du système : il sera facultatif. Pendant six mois, les vignettes pourront être obtenues gratuitement, puis, il en coûtera 5 € par certificat. On peut donc imaginer que les automobilistes seront prêts à débourser 5 € pour avoir une vignette verte, qui leur donnera des droits supplémentaires… mais beaucoup moins pour une vignette grise qui les désignera comme « pollueurs » !
Ségolène Royal annonce également aujourd’hui le lancement d’un appel à projet, baptisé Villes respirables, et doté « d’un million d’euros par lauréat ». L’idée de la ministre est « de faire émerger des villes laboratoires », qui prendront des mesures susceptibles « de garantir en cinq ans un air sain aux populations ».
Les candidats doivent envoyer leur dossier au ministère avant le 5 septembre prochain.
Les épisodes de pollution aux particules fines se succèdent et s’accélèrent. Même si le mois de mai a été frais et pluvieux, ce qui provoque une diminution de la pollution, l’arrivée de l’été va reposer le problème. Ces derniers mois, plusieurs polémiques ont éclaté sur la question de la circulation alternée, notamment entre Ségolène Royal et la maire de Paris, Anne Hidalgo. Finalement, le système qui a été retenu par le gouvernement pourrait mettre tout le monde d’accord : car la ministre va annoncer le lancement de nouvelles pastilles de couleur à poser derrière son pare-brise et donnant – un peu à l’instar de l’étiquetage énergétique pour l’électroménager – le niveau de pollution généré par chaque automobile.
Au lieu de la pastille verte d’antan, il y aura six vignettes, numérotées de un (le moins polluant) à six (le plus polluant), respectivement de couleur verte, jaune, orange, rouge clair, rouge vif et grise. La vignette sera déterminée en fonction de la date de mise en circulation du véhicule : par exemple, tous les véhicules mis en circulation avant le 31 décembre 1996 auront une vignette grise ; et tous les véhicules essence postérieurs au 1er janvier 2011, une vignette verte. Aucun véhicule diesel ne pourra obtenir la catégorie verte.
L’originalité du dispositif tient au fait que l’apposition de ces certificats aura des conséquences différentes selon les villes où rouleront les voitures. En effet, comme l’explique ce matin la ministre de l’Écologie, ce seront les maires qui décideront des mesures qu’ils veulent appliquer en cas de pic de pollution : stationnement gratuit ou voies réservées pour les catégories 1 et 2, par exemple, ou limitation de circulation pour les catégories 5 et 6. « J'ai créé dans la loi les zones à circulation restreinte décidées par les maires, poursuit Ségolène Royal. Ce nouveau certificat de qualité de l'air leur permettra justement de restreindre la circulation en tenant compte du niveau de pollution ou de donner des avantages aux transports propres. »
Autre originalité du système : il sera facultatif. Pendant six mois, les vignettes pourront être obtenues gratuitement, puis, il en coûtera 5 € par certificat. On peut donc imaginer que les automobilistes seront prêts à débourser 5 € pour avoir une vignette verte, qui leur donnera des droits supplémentaires… mais beaucoup moins pour une vignette grise qui les désignera comme « pollueurs » !
Ségolène Royal annonce également aujourd’hui le lancement d’un appel à projet, baptisé Villes respirables, et doté « d’un million d’euros par lauréat ». L’idée de la ministre est « de faire émerger des villes laboratoires », qui prendront des mesures susceptibles « de garantir en cinq ans un air sain aux populations ».
Les candidats doivent envoyer leur dossier au ministère avant le 5 septembre prochain.
F.L.
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